*** Interruption momentanée des billets burkinabés. ***
Connaissez-vous MADJO ?
Moi non, jusqu’à hier soir où je l’ai découverte sur la scène de l’Institut Français. Et waouh, me voilà mordue ! Elle et ses trois musiciens (une choriste percussioniste qui joue en dansant avec punch et élasticité, un bassiste à l’attitude un brin juliendoresque –mais plus beau-, et un sampleur très talentueux à la human beat box) m’ont charmée, envoûtée, ensorcelée !
Des harmonies sophistiquées aux influences multiples in english et en français (je vous laisse découvrir sa bio sur son site officiel), une osmose sans faille dans le groupe, dont les voix se marient parfaitement tout en restant chacune audible, une bonne énergie qui, sans en faire trop, donne immédiatement envie d’adhérer à cette musique, de chanter et taper dans les mains ou claquer des doigts (ce qui fut fait) et de danser… Au milieu des compos originales s’est glissée une divine reprise de « My girl » de Nirvana… En une heure trente, cette grande liane, simplement chaleureuse, a littéralement conquis le public présent qui ne la connaissait pas mais a fini par l’acclamer debout (et le public cotonois est pourtant réputé réservé). Quant à moi, je n’ai plus qu’une idée en tête : me procurer son premier album ! Que je vous conseille d’écouter d’urgence, donc, si ce n’est déjà fait.
(PS: La photo n’est pas de moi of course, je l’ai trouvée sur son FlickR officiel)