Bobo-Dioulasso (anciennement Sya), deuxième ville du Burkina en nombre d’habitants, signifie « la maison des Bobos et des Dioulas », deux ethnies majoritaires dans la région.
La première mosquée de Bobo fut construite en 1880, environ un siècle après que l’islam eut commencé de se diffuser au Burkina. Nous l’avons visitée avec un guide. Elle est toujours un lieu de culte vivant.


Son architecture est de type soudanais; les bouts de bois dont elle est hérissée n’ont qu’un rôle ornemental. Ce matin-là, une nuée de martinets volait à son entour, venant parfois se nicher dans les encoignures, mais ils sont si rapides qu’on les distingue à peine sur les photos mais si vous êtes attentifs vous en trouverez deux ci-dessous. (clic pour agrandir)

Otez vos chaussures et entrons.


L’ambiance est paisible. Interdiction, bien sûr, de prendre en photo les quelques fidèles venus prier et se reposer dans son ombre.




Sur le toit-terrasse, l’ouverture qui permet de communiquer avec le muezzin. On voit aussi l’emplacement des poutres transversales de la charpente, recouvertes de banco.

Les tours autres que le minaret principal étaient aussi des chambres de prières où se retiraient les marabouts qui étaient chargés par des fidèles d’obtenir la satisfaction de leurs souhaits. Pendant tout le temps de la retraite, la famille du marabout était prise en charge par le commanditaire.
Avant de reprendre la route en direction de Banfora, nous avons aussi visité le vieux quartier de la ville en bordure du Houet et le marché, mais je n’ai pas de photos à vous montrer.
Eyi zaandè.

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