Au 7e jour de notre périple, nous en atteignons enfin le point ultime: le campement solidaire Soutrala, au pied des pics de Sindou. Nuit en case traditionnelle (sans électricité donc sans ventilation… en revanche derrière la porte verte super douche chaude et clean à ciel ouvert).

Nous devions nous lever à 5h30 pour déjeuner à la lueur du soleil levant en haut des pics, mais en raison d’un orage nocturne, notre programme est modifié: nous commencerons par excursionner le matin au village troglodyte de la falaise de Niansogoni.

Grâce au ciel couvert, la température est très supportable, et nous entamons notre ascension avec notre guide « Papa », un type épatant pour ne pas dire rare, cofondateur de l‘association Djiguiya (< clic vivement conseillé), qui fait un travail remarquable et exemplaire en matière de scolarisation d’enfants défavorisés, et d’éducation à l’hygiène de la population locale.

C’est parti, suivez-nous ! (Toutes les photos sont cliquables kom’dab)

A mesure que nous nous élevons nous découvrons un paysage entre rochers et immense plaine arborée.




Le village était encore habité il y a une trentaine d’années, mais il a été abandonné pour se réinstaller au pied de la falaise (et on comprend pourquoi).

On voit cependant encore des vestiges de la vie passée.


Voici par exemple l’une des flûtes au moyen desquelles les habitants restés au village pouvaient prévenir ceux descendus dans la plaine (les mini silhouettes sur le chemin) et les rappeler quand survenait un évènement tel qu’un décès.


Enfin nous arrivons aux habitations et greniers troglodytes.



« Portraits » de « famille » :


Le lieu est toujours utilisé pour des rituels religieux, donc on ne peut s’aventurer au-delà du  mince fil rouge qu’on aperçoit en bas à gauche sur la dernière photo.

A bientôt pour la seconde balade de la journée.