Ce matin, dans le cadre de la fête des sciences, à l’école, ma cop d’SVT avait proposé aux élèves de cuisiner et déguster des insectes, piste qui est de plus en plus sérieusement explorée comme une alternative au problème de la faim dans le monde, ces ptites bêtes représentant entre autres une source intéressante et facilement accessible de protéines. Ce serait aussi et surtout un moyen de réduire l’élevage intensif, dont l’impact environnemental est, et sera de plus en plus désastreux si on continue à le développer.

brochette_insectes

Pour ma part, je sais bien que l’entomophagie est déjà une pratique culturelle courante et ancienne dans plusieurs parties du monde, mais j’ai trop de freins personnels et pas assez de cran pour tenter l’expérience. Cette brochette de criquets grillés n’a donc pas fini dans mon estomac, je n’ai même pas envisagé celles enrobées de chocolat et parsemées de billes de sucre multicolores (haha c’te feinte !), mais pas mal d’autres visiteurs du stand, semble-t-il, ont été plus curieux que moi, je salue leur ouverture !
Je n’ai eu le « courage » de goûter qu’un tout petit morceau de gâteau à base de farine d’insectes broyés (au moins l’aspect transformé le rapprochait de mes repères culinairement acceptables), et je n’y ai pas pris de plaisir gustatif particulier, malgré le petit goût de noisette annoncé… mais je dois avouer que ce n’était pas non plus répugnant.

Eyi zaandè !