J’aime toujours être à côté du hublot dans l’avion, surtout dans le sens Paris-Cotonou : quand il n’y a pas de mauvais temps, comme ce 2 janvier, c’est un inlassable plaisir de voir le ciel changer au fil du voyage.
Les très moches petites pétouilles que je n’ai pas réussi à maquiller sont dues aux cristaux de givre à l’extérieur de la vitre…
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble!
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble!
(…)
— Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
extrait de L’Invitation au voyage, de Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal (1857)
A destination, après une grosse demi-heure de guet devant le tapis croulant poussif et gémissant, plus chanceuse que certains de mes voisins de tapis qui commençaient à douter, devant la valse des bagages, que l’attente pour les récupérer soit inférieure aux 6h du vol ^^, j’ai fini par retrouver mes deux valises avec toutes leurs roulettes ;-), mon chéri et ma maison à 30°.
Eyi zaandè…